Information sur le projet
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Statut
Financé
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Axe d'intervention
Recherche médicale
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Thématique
Cardiologie
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Budget
300 000,00 €
Chaque année, en Belgique, environ 1.200 enfants naissent avec une malformation cardiaque. Tous ne nécessitent pas un traitement, mais ils sont à peu près 500 par an à être opérés et soignés aux Cliniques universitaires Saint-Luc, parmi lesquels 250 sont pris en charge pour une chirurgie cardiaque nécessitant une convalescence prolongée. Si la pratique d’une activité physique et sportive doit être encouragée à tout âge, la revalidation par le sport prend une dimension toute particulière pour les enfants cardiaques. « Cette revalidation cardiaque est toutefois traditionnellement difficile à mettre en place », explique le Pr Stéphane Moniotte, Chef du Département de pédiatrie et du Service de cardiologie pédiatrique. « Elle implique en effet des passages par l’hôpital de façon régulière, plusieurs fois par semaine si on veut que ce soit efficace. »
Vers un projet novateur en Europe
« Grâce à une approche totalement innovante, nous souhaiterions permettre la revalidation sportive à domicile des enfants qui souffrent d’une pathologie cardiaque chronique », poursuit Stéphane Moniotte. « Étalée sur 12 semaines, elle débuterait à l’hôpital et pourrait se poursuivre à domicile grâce au concours de professionnels spécifiquement formés.
L’innovation prendrait la forme d’une plateforme interactive permettant au jeune de faire ses exercices sportifs à distance, avec les conseils d’un kinésithérapeute - via écrans interposés.
Ses parents pourraient ensuite introduire ses performances sur cette même plateforme, pour que l’équipe médicale puisse assurer un suivi rapproché des progrès de l’enfant. Il s’agirait de mesurer l’impact sur les performances physiques mais aussi sur le bien-être de ces jeunes patients. »
Ce projet novateur en Belgique mais également à l’échelle européenne pourrait, à terme, se pérenniser et s’ouvrir plus largement à de nombreux enfants concernés par une maladie chronique du cœur ou d’un autre organe. « Nous toucherions en effet beaucoup plus d’enfants que ce que l’on ne fait aujourd’hui », se réjouit le Chef de Service. « Nous pourrions aider les patients qui ont d’autres types de maladies chroniques. Je pense par exemple aux enfants qui souffrent de problèmes neurologiques importants ou d’autres maladies invalidantes au long cours, mais également à ceux qui ont subi une chimiothérapie. »
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